Cholet. L’Artothèque, la bibliothèque des œuvres d’art

Les ouvriers de l’Esat Arc-en-Ciel travaillent deux jours par semaine à l’artothèque pour préparer les différentes expositions.
Les ouvriers de l’Esat Arc-en-Ciel travaillent deux jours par semaine à l’artothèque pour préparer les différentes expositions. | OUEST-FRANCE

Cinq ouvriers gèrent ce lieu où sont conservées un certain nombre d’œuvres créées dans trois ateliers de l’établissement et service d’aide par le travail Arc-en-Ciel.

À Cholet (Maine-et-Loire), l’artiste choletais Pierrick Naud anime l’atelier d’arts plastiques à l’Esat, établissement et service d’aide par le travail. Cette structure offre aux travailleurs handicapés des activités professionnelles et un soutien médico-social et éducatif, dans la zone industrielle du Cormier.

Mais Pierrick Naud n’est pas le seul : un atelier est encadré par Jean Boccacino, sur le site rue de Tours, et un autre, par Dominique Chrétien, à Beaupréau.

Que faire de toutes ces productions ? La question s’est très vite posée et a trouvé réponse avec la création de l’artothèque à l’Esat. Ce lieu vise à favoriser la circulation des œuvres, permet d’avoir un lieu ouvert au public et de garder un certain nombre d’œuvres. Sur les 1 500 productions, seules 350 sont conservées à l’artothèque.

Cinq ouvriers à temps partiel préparent les expositions

Pourquoi ne pas rendre disponibles toutes les productions ? « Nous avons un souci d’exigence et de respect. C’est comme pour tout le monde : toutes les productions, même d’artistes reconnus, ne sont pas réussies et exposables » , explique Jimmy Tabarec, chef de service et pilote de l’activité artothèque de l’Esat.

Un comité de sélection s’occupe de l’entrée des œuvres. Du haut niveau, à tel point que de nombreux clients de l’artothèque – entreprises, commerces ou encore particuliers – louent des expositions tournantes. Pour organiser l’ensemble, cinq ouvriers à temps partiel préparent les expositions et gèrent le lieu.

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